En tant que l'un des principaux fournisseurs d'ordinateurs robustes, Getac propose une large gamme de produits informatiques robustes et dessert un large éventail de marchés verticaux.
Malgré de récents progrès mesurables, il reste beaucoup à faire pour que les industries lourdes soient des lieux de travail plus sûrs. Les employés des secteurs de la construction, de l’exploitation minière, de la fabrication, des transports, du pétrole et du gaz travaillent en hauteur ou dans des espaces confinés, font fonctionner des machines et des véhicules dangereux ou doivent travailler avec des produits chimiques nocifs. Utiliser les avancées technologiques peut contribuer à améliorer la sécurité sur le lieu de travail, même dans les environnements dangereux.
La formation à l’aide de la réalité virtuelle ou de la robotique est l’un des moyens les plus efficaces d’améliorer la sécurité sur le lieu de travail. D’autres outils de sécurité, notamment des capteurs, des détecteurs et des objets connectés, permettent de localiser les employés. Toutefois, les industries lourdes imposent aux technologies des exigences supplémentaires qui vont au-delà des cas d’utilisation traditionnels. Les technologies doivent être durables et utilisables dans les mines souterraines comme sur les chantiers de construction surélevés, en respectant toutes les règles et réglementations requises.
Sécurité sur le lieu de travail : des améliorations sont possibles
Quelles situations fréquemment rencontrées sur le lieu de travail sont les plus dangereuses ?
Les solutions technologiques les plus efficaces pour améliorer la sécurité sur le lieu de travail
Solutions technologiques pour cartographier les situations dangereuses
Les exigences relatives aux solutions technologiques à utiliser dans des environnements dangereux
Bien que la sécurité sur le lieu de travail a connu des avancées significatives au cours des dernières décennies, des améliorations sont encore possibles. Chaque année, des millions de personnes sont blessées à la suite d’accidents du travail.

Toutefois, il existe de nombreux moyens d’améliorer la sécurité sur le lieu de travail. L’un de ces moyens consiste à adopter les nouvelles technologies. Selon les recherches menées par Karakhan, Xu, Nnaji et Alsaffar (2018), des taux plus élevés d’implémentation technologique peuvent améliorer les niveaux de sécurité. La solution technologique la plus évidente consiste à utiliser la robotique et d’autres équipements automatisés pour éviter que les employés n’effectuent des tâches dangereuses. Mais les options vont bien au-delà de cela : il existe par exemple la formation en réalité virtuelle ou des objets connectés permettant de surveiller la santé des employés, tels que les casques intelligents, les capteurs et les montres.
Cependant, toutes les technologies ne sont pas approuvées à la préservation de la sécurité. Le National Safety Council (NSC) a interrogé des professionnels de l’environnement, de la santé et de la sécurité (ESS) et a constaté que les obstacles les plus importants à l’implémentation des technologies de sécurité sur le lieu de travail sont les suivants :
Manque d’information sur les différentes technologies
Manque d’informations sur les entreprises qui réussissent à utiliser ces technologies
Un lieu de travail numérique peut améliorer la productivité et la collaboration en intégrant des technologies avancées telles que la réalité augmentée et la réalité virtuelle, qui améliorent la communication, rationalisent les processus et offrent des expériences de formation immersives.
Pour aider les entreprises à rendre leurs lieux de travail encore plus sûrs, Getac a voulu combler le manque d’informations sur les technologies de sécurité adaptées au monde du travail, en se concentrant sur les domaines suivants :
Les industries qui ont le plus besoin d’améliorations en matière de sécurité au travail
Les risques les plus courants sur ces lieux de travail
Les avancées technologiques appropriées afin de minimiser ces risques
Les entreprises peuvent améliorer considérablement la sécurité et l’efficacité des lieux de travail en exploitant la technologie pour rationaliser les flux de travail et améliorer la productivité. L’analytique avancée permet de transformer les données en informations exploitables, ce qui favorise la prise de décisions stratégiques et l’amélioration continue des environnements de travail.
Pour cette étude, nous nous sommes concentrés sur les industries lourdes telles que la construction, l’industrie manufacturière, l’exploitation minière, l’industrie pétrolière et gazière. Comme le montrent les dernières données disponibles d’Eurostat sur les accidents du travail, non mortels et mortels, il y a encore beaucoup de progrès à faire.

Nous avons également inclus le secteur des transports dans ce rapport, car nous avons constaté un taux relativement élevé de blessures.
Eurostat classe l’industrie pétrolière dans la catégorie des industries manufacturières, de sorte que les données individuelles n’ont pas été fournies. Mais selon l’IOGP, l’Organisation internationale des producteurs de pétrole et de gaz, il y a eu 31 décès en 2018 et 2 970 blessures dans les compagnies adhérentes. Ces chiffres placeraient l’industrie derrière le secteur de l’électricité.
Nous avons également examiné l’évolution du nombre de blessures signalées dans ces industries au cours des dernières années.


Comme le montrent ces graphiques, la réduction des accidents non mortels a stagné dans certaines industries, le nombre de blessures ayant même légèrement augmenté. Ces secteurs sont donc des candidats de choix pour instaurer de nouvelles mesures de sécurité sur le lieu de travail. L’automatisation industrielle a considérablement transformé la sécurité sur le lieu travail et l’efficacité dans les industries lourdes, améliorant la productivité et l’innovation. L’intégration de l’IA devient également cruciale, car cela permet de rationaliser les processus et d’améliorer la prise de décision.
La technologie peut jouer un rôle crucial en aidant ces industries à se conformer aux exigences réglementaires. L’automatisation et les solutions logicielles peuvent rationaliser la gestion des données et les processus de conformité, garantissant ainsi que les organisations respectent constamment les réglementations en constante évolution. De plus, l’augmentation de la complexité et du volume des données nécessitent des stratégies sophistiquées pour prévenir les violations de données, ce qui fait de la sécurité une priorité absolue.
En nous basant sur plusieurs études, rapports et articles sur la sécurité au travail dans les secteurs d’activité choisis, nous avons pu identifier plusieurs situations dangereuses qui exposent les employés à un risque de blessure. L’image ci-dessous décrit ces situations. Les catégories se sont appuyées sur les définitions du rapport du National Safety Council (NSC) paru en 2019. Les technologies numériques, telles que les capteurs IoT et les analyses alimentées par l’IA, améliorent la durabilité du lieu de travail en réduisant l’empreinte carbone et en optimisant l’utilisation de l’énergie.
Le télétravail a considérablement modifié les environnements de travail et l’efficacité opérationnelle. Les entreprises doivent s’adapter au télétravail en améliorant les outils de communication, en augmentant la flexibilité et en implémentant des mesures de sécurité permettant de relever les défis uniques de ce modèle de travail. Les plateformes de messagerie instantanée telles que Slack et Microsoft Teams accélèrent la prise de décision et favorisent la collaboration entre les équipes à distance, améliorant ainsi considérablement la connectivité et l’efficacité dans les environnements de travail modernes grâce aux messages instantanés.
Par ailleurs, en se basant sur des études spécifiques au secteur, telles que celles de Muthukumar, Janardhan et Rajiev (2019), Hermanus (2007) et Bhattacharya et Pramanik (2020), nous avons mis en évidence les situations dangereuses qui prévalent. Bon nombre des problèmes dangereux les plus courants sont communs à toutes les industries ou à la plupart d’entre elles. Ce résultat souligne encore davantage la nécessité de prendre au sérieux les questions de sécurité sur le lieu de travail.

En s’appuyant sur les données du Bureau of Labour Statistics des États-Unis, le NSC a interrogé 32 professionnels de l’environnement, de la santé et de la sécurité issus de différents secteurs d’activité. Les participants ont mentionné les travaux en hauteur (50 % des personnes interrogées), les travaux d’électricité (50 %), l’utilisation des machines (34 %), l’utilisation d’équipements lourds (25 %) et l’accès à des espaces confinés (25 %) comme étant les situations les plus dangereuses sur leur lieu de travail. Comme mentionné dans les études portant sur d’autres secteurs, les autres blessures observées étaient en lien avec :
la construction et l’installation
la conduite d’un véhicule
l’utilisation de matériaux, gaz ou liquides dangereux
le chargement et le déchargement
le travail avec des hautes températures
À l’instar du rapport du NSC, nous avons classé les facteurs de risque de chaque situation dangereuse en deux catégories : les risques primaires et les risques secondaires. Les risques immédiats sont directement associés à l’événement, comme une chute lors d’un travail en hauteur.
Néanmoins, d’autres raisons peuvent se cacher derrière le risque primaire, comme la raison pour laquelle la personne est tombée. Un grand nombre d’études et d’articles ont mentionné les facteurs secondaires suivants comme étant susceptibles de créer une situation dangereuse :
L’erreur humaine ou la fatigue
La négligence des procédures de sécurité telles que la non utilisation d’un équipement de protection ou le fait de ne pas maintenir la propreté de l’environnement de travail
Une formation insuffisante ou inadaptée
Des forces échappant au contrôle humain, comme une forte pluie s’écoulant dans une mine
Il est difficile de trouver une solution unique pour lutter contre ces facteurs. Nombre d’entre eux reflètent l’attitude de l’ensemble de l’organisation à l’égard de la sécurité sur le lieu de travail. Leur impact doit être pris en compte et, heureusement, de nombreuses solutions technologiques peuvent contribuer à réduire l’effet de ces facteurs secondaires.
Après avoir identifié les risques de sécurité les plus courants dans les industries choisies, nous les avons mis en correspondance avec des solutions techniques appropriées. Ce rapport étant axé sur la technologie, les équipements de protection standard tels que les casques de protection, les harnais ou les bottes de travail renforcées sont omis. Les analyses alimentées par l’IA peuvent fournir des informations en temps réel sur l’impact environnemental et les performances des employés, aidant ainsi les organisations à optimiser leurs processus et à réduire leur empreinte carbone.
En examinant les interviews et les enquêtes menées auprès des professionnels de l’environnement, de la santé et de la sécurité sur les technologies de sécurité, nous avons pu nous faire une idée des technologies que les professionnels eux-mêmes utilisent déjà ou qu’ils souhaiteraient utiliser plus fréquemment. Les professionnels interrogés par le NSC ont mentionné une longue liste de technologies qu’ils utilisent déjà :
L’environnement de bureau moderne a été transformé par les progrès de l’automatisation et des réunions virtuelles, redéfinissant le lieu de travail traditionnel et ayant un impact significatif sur la productivité et l’efficacité. Un environnement de travail hybride est devenu un aspect crucial des stratégies modernes en matière de lieu de travail, permettant la flexibilité et l’adaptabilité des employés, améliorant ainsi leur productivité en réduisant les trajets et les distractions au bureau.

Les personnes interrogées pouvaient citer plus d’une technologie dans leurs réponses. Les pourcentages correspondent donc au nombre de participants qui ont mentionné la technologie et le total est supérieur à 100.
D’après une interview réalisée par le cabinet de recherche et de conseil Verdantix, les professionnels de l’environnement, de la santé et de la sécurité pensent que les trois technologies suivantes présentent le plus grand potentiel :
L’automatisation par la robotique s’est avérée être la technologie la plus courante, suivie par divers capteurs et logiciels. L’intérêt croissant pour la réalité virtuelle et la réalité augmentée est également compréhensible, car ces technologies ont gagné en popularité dans les médias. La formation aux situations dangereuses par le biais de la réalité virtuelle ou augmentée a également été mentionnée dans diverses études réalisées dans différents secteurs comme un excellent moyen de préparer les employés à faire face à d’éventuels dangers en toute sécurité. Les outils technologiques, en particulier les applications et les plateformes de gestion de l’espace, améliorent considérablement la flexibilité et l’efficacité opérationnelle en automatisant les tâches courantes, ce qui permet aux employés de se concentrer sur des travaux plus stratégiques.
Artificial intelligence (AI) refers to computer-equipped machines operating large data sets through algorithms, enabling them to perform tasks or solve problems on their own. Intelligent industry machines can thus learn from the data given to them and be able to provide predictions for possible future scenarios.
Augmented reality (AR) allows a person to experience the world with augmented sensor inputs, such as computer-generated overlays or forms. AR can be used to send worker safety information (e.g. training materials) to be viewed via devices like special glasses.
Automation and robotics refer to equipment or machine designed to perform tasks partly or entirely instead of the worker. Examples are drones, semi-automated vehicles for moving items, or robotic drills.
Big Data refers to analysing and extracting information from data sets too big for traditional data analysis software. It can be used to gather and analyse machine or worker well-being information, for better decision-making.
Virtual reality (VR) provides a computer-generated interactive simulation of a scenario. In virtual reality safety training, the worker can go through a simulation of an accident situation realistically and stay completely safe.
L’analyse des données provenant des machines industrielles et des environnements de travail ne peut que gagner en popularité à l’avenir. L’analytique permet d’anticiper plus facilement les dysfonctionnements des machines ou les conditions météorologiques défavorables. De même, la surveillance du bien-être des employés au moyen d’appareils connectés peut contribuer à réduire les risques liés à la fatigue.
Cependant, certaines solutions techniques augmentent plus efficacement la sécurité que d’autres. À partir des données, nous pouvons établir une hiérarchie de l’efficacité technologique afin de déterminer les solutions sur lesquelles il convient de se concentrer :

Ce graphique montre que le fait d’éloigner l’employé d’une situation potentiellement dangereuse peut contribuer à améliorer considérablement la sécurité sur le lieu de travail. Selon les recherches de Cameron & al. (2018), l’utilisation accrue de la robotique et des véhicules autonomes, tels que les drones, peut contribuer à réduire de 11 % les blessures liées au travail d’ici 2030. Les drones et la robotique ne permettront pas seulement aux employés de s’éloigner des situations dangereuses. Ces machines peuvent également réaliser des tâches ennuyeuses et répétitives. Réciproquement, ce changement peut contribuer à maintenir les employés plus alertes pendant la journée de travail et à diminuer le risque de blessures liées à la fatigue ou à l’imprudence.
La réalité virtuelle aide les organisations à rester compétitives en utilisant des technologies modernes. Elle joue également un rôle essentiel dans l’amélioration des environnements de travail en augmentant l’efficacité et la productivité.
Les autres meilleures options sont les mesures techniques ou administratives telles que les capteurs et les barrières, ainsi que d’autres éléments de collecte de données comme les objets connectés. Les dispositifs numériques peuvent également aider les employés à être plus attentifs aux flux de travail et aux procédures de sécurité sur leur lieu de travail. Les employés peuvent recevoir des rappels de porter des équipements de protection par le biais de leurs appareils connectés ou des notifications lorsqu’ils entrent dans des zones dangereuses.
Les technologies de sécurité les moins efficaces sont les EPI intelligents ou les équipements de protection individuelle améliorés par la technologie, tels que les casques intelligents, les lunettes intelligentes ou les systèmes de surveillance de la fatigue. Ils peuvent envoyer des informations sur le bien-être des employés directement aux responsables.
Les objets connectés et les EPI intelligents sont des technologies portables intelligentes qui recueillent des informations sur l’environnement, la localisation ou le bien-être d’un employé. Il s’agit par exemple de montres, de casques intelligents ou de capteurs sur des gilets, qui peuvent envoyer des alertes en cas d’exposition à des gaz dangereux, de signes de fatigue ou encore des informations sur la position de travail et les signes vitaux.
Toutefois, ces capteurs et EPI ne sont efficaces que s’ils sont utilisés correctement. Si un employé ne s’arrête pas pour faire une pause alors que son EPI intelligent le lui demande, on ne peut pas dire que l’équipement a eu un impact positif sur la sécurité au travail.
De plus, les objets connectés et les EPI intelligents contribuent à l’optimisation de l’espace de travail grâce à des technologies avancées, en analysant les habitudes d’utilisation et en améliorant l’expérience des employés.
Sur la base du cadre défini dans le rapport du NSC et d’autres études et articles sur les technologies utilisées dans l’industrie manufacturière, la construction, les transports, l’exploitation minière et l’industrie pétrolière et gazière, nous avons créé la visualisation suivante des technologies pertinentes pour les situations dangereuses les plus courantes.

L’adoption de technologies innovantes renforce la sécurité et permet de réaliser d’importantes économies en améliorant l’efficacité opérationnelle et en réduisant les dépenses. Ces technologies aident les entreprises à analyser les modèles d’utilisation, à adapter les besoins immobiliers et à minimiser la perte de place, pour finalement réduire les coûts. L’optimisation de l’utilisation des ressources grâce aux technologies de pointe et aux objets connectés (IoT) peut améliorer considérablement l’efficacité des ressources et contribuer à des pratiques administratives plus écologiques.
Nous avons utilisé la hiérarchie des différentes solutions pour mieux visualiser l’efficacité de chaque solution en fonction de chaque risque.
Les utilisateurs peuvent avoir recours à certaines technologies pour faire face à plusieurs risques. Par exemple, la fatigue étant un facteur de risque secondaire courant dans de nombreuses situations dangereuses, des objets connectés permettant de suivre le niveau de fatigue des employés sont souvent présents dans le graphique.
Ce graphique présente les technologies disponibles au-delà des industries observées dans ce rapport. Cependant, étant donné les industries lourdes mentionnées dans ce rapport sont toutes uniques, nous avons également illustré les technologies efficaces et leurs cas d’utilisation pour chaque industrie de manière individuelle. Il est essentiel d’adopter les bons outils pour améliorer la productivité et la sécurité sur le lieu de travail, afin que les lieux de travail modernes puissent atténuer efficacement les risques liés au télétravail et les défis en matière de cybersécurité.
Les technologies donnant l’autorisation de travailler permettent au personnel autorisé d’accéder à certaines zones ou de travailler uniquement sur des tâches spécifiques. Les logiciels peuvent garantir que seules les personnes ayant reçu la formation et la certification requises peuvent effectuer des tâches particulières, telles que la manipulation de substances dangereuses. Les lieux de travail modernes se transforment sous l’influence des technologies avancées qui améliorent l’efficacité énergétique et favorisent les pratiques durables, en intégrant des outils de communication et des objets connectés (IoT) dans le but d’améliorer l’efficacité opérationnelle et de favoriser une meilleure collaboration et un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée pour les employés.

De nos jours, la plupart des usines sont partiellement automatisées, mais les avantages de la technologie pour l’industrie manufacturière ne s’arrêtent pas là. Grâce aux capteurs connectés, les responsables peuvent recevoir des données en temps réel en provenance des machines et être avertis lorsque des travaux d’entretien sont nécessaires. Les avancées technologiques ont permis aux entreprises d’adopter des stratégies de télétravail, offrant une plus grande flexibilité et une meilleure collaboration. Le cloud computing permet d’améliorer le stockage des données, les capacités de partage et les flux de travail optimisés, ce qui est essentiel pour les entreprises afin de rester compétitives et de permettre des modalités de travail flexibles dans le paysage numérique actuel. L’utilisation des technologies modernes adaptées aux besoins spécifiques de l’entreprise peut considérablement améliorer les opérations sur le lieu de travail et la valeur globale de l’entreprise.
Les objets connectés font référence aux objets physiques, tels que les véhicules connectés, équipés de capteurs, d’écrans de contrôle et de logiciels de traitement, afin de se connecter à des appareils et d’envoyer des données vers d’autres appareils via Internet. Ils permettent de surveiller à distance le fonctionnement des machines et des équipements et d’utiliser des commandes automatisées telles que des interrupteurs d’arrêt pour l’ensemble de l’environnement de travail. Les services numériques améliorent l’efficacité du lieu de travail en améliorant la communication et la collaboration grâce à ces technologies connectées.
Les autres tendances de l’industrie manufacturière mettent en avant une multitude de solutions technologiques différentes. Parmi les exemples, on peut citer les appareils connectés de haute technologie permettant de surveiller la posture des employés et le niveau sonore des ateliers de production. Une autre possibilité prometteuse réside dans les programmes de réalité virtuelle destinés à former les employés afin qu’ils puissent faire face aux situations dangereuses et aux accidents. Il est extrêmement dangereux de se faire coincer des vêtements ou des parties du corps dans une machine. Les capteurs connectés peuvent alerter les employés s’ils se tiennent trop près d’un appareil ou s’ils ne respectent pas les protocoles de sécurité.
Grâce aux appareils connectés qui permettent de surveiller le niveau de fatigue, les employés peuvent prendre des pauses quand ils en ont besoin ou effectuer des tâches exigeant une grande concentration lorsqu’ils sont le plus alertes, selon les données relatives à leur fatigue.
Selon des études et des recherches récentes, il existe une marge d’amélioration considérable en matière de technologie de sécurité dans le secteur de la construction. Cette opportunité existe du fait que le secteur de la construction est généralement en retard par rapport aux autres secteurs en matière d’adoption des technologies. Toutefois, le secteur peut tirer parti de différentes technologies de multiples façons, comme le montre le graphique ci-dessous.

Les organisations peuvent utiliser la formation en réalité virtuelle pour former les employés à des tâches complexes ou dangereuses. Cela leur permet d’être mieux préparés et diminue le risque d’accidents et de blessures. Le télétravail, qui était autrefois une pratique peu courante, est devenu la norme après la pandémie du COVID-19, ce qui a eu un impact sur la culture d’entreprise et les interactions entre les employés du secteur de la construction. Les technologies innovantes ont permis une plus grande flexibilité, attirant ainsi un vivier de talents plus large tout en réduisant les coûts d’exploitation. Le travail hybride est devenu une pratique courante, obligeant les organisations à adapter leurs stratégies pour accueillir à la fois les employés travaillant au bureau et ceux travaillant à distance.
Des logiciels tels que ceux dédiés à la conception assistée par ordinateur (CAO) en 3D/4D, la modélisation des données du bâtiment (MDB) et le balayage laser peuvent aider à identifier les dangers à distance.
Les capteurs de proximité peuvent réduire le risque de collisions ou de chutes. Cette technologie peut alerter les employés lorsqu’un objet, tel qu’une machine ou une personne, entre dans une zone de proximité définie.
La détection par géolocalisation peut alerter les employés lorsqu’ils pénètrent dans une zone de chantier potentiellement dangereuse. Cela limite les accidents résultant du non-respect des procédures de sécurité dans les zones à haut risque. La détection d’intrusion dans la zone de travaux avertit les employés si des personnes non autorisées pénètrent dans la zone de travail sans permission.
La robotique et l’automatisation, comme les véhicules aériens sans équipage, peuvent être utilisées lorsque des travaux doivent être effectués à une grande hauteur.
Les objets connectés peuvent surveiller les employés isolés, prévenir les collisions avec les machines et aider à localiser plus rapidement tous les employés en cas d’urgence. Ils peuvent également contribuer à prévenir ou à réduire les risques pour la santé liés à une exposition prolongée à des températures élevées lors de travaux à chaud. La collaboration à distance améliore la communication et le travail d’équipe, en les rendant plus interactifs et mieux intégrés dans les processus de travail quotidiens.
La conception assistée par ordinateur (CAO) en 3D/4D utilise la technologie informatique pour concevoir ou créer des documents techniques en trois ou quatre dimensions. Elle permet aux ingénieurs et aux architectes de mieux visualiser le processus de construction et d’identifier les erreurs potentielles du plan. L’intégration d’outils sophistiqués à la conception assistée par ordinateur améliore la productivité et la sécurité en rationalisant les opérations et en relevant efficacement les défis liés à la cybersécurité.
La modélisation des données du bâtiment (MDB) peut utiliser le balayage laser pour créer avec précision une représentation numérique d’un édifice ou d’un chantier de construction. Elle peut être utilisée pour identifier et évaluer à distance les dangers potentiels, cela en toute sécurité.
De plus, la MDB améliore la communication et la collaboration en utilisant des outils numériques visant à maintenir des liens solides entre les équipes distantes, à rationaliser les interactions entre les employés et les clients, et à augmenter la productivité grâce à un partage rapide et efficace des informations.
Les capteurs de proximité détectent si un objet ou un être humain s’approche trop près d’un autre objet ou être humain, ou pénètre dans une zone interdite. Ils contribuent à trouver le juste équilibre entre l’intégration de la technologie et le maintien du facteur humain sur le lieu de travail.
La géolocalisation déclenche une action lorsqu’un appareil entre dans une zone définie. Il peut avertir les employés via des applications ou des objets connectés lorsqu’ils s’apprêtent à pénétrer dans une zone réglementée ou dangereuse sur leur lieu de travail, ou empêcher des personnes non autorisées d’entrer sur un chantier.
De plus, la géolocalisation améliore l’expérience des employés en augmentant leur productivité et leur engagement.

Les technologies de sécurité les plus utilisées dans le secteur des transports sont les capteurs, les caméras et les dispositifs de surveillance des obstacles et de la vitesse.
De plus, dans le secteur des transports, la suppression du facteur humain à l’aide des véhicules sans équipage, tels que les véhicules connectés (VC) ou les véhicules automatisés (VA), peut réduire considérablement le nombre d’accidents de la route. Les organisations du secteur peuvent utiliser des logiciels installés à bord des voitures. Ces logiciels empêchent les conducteurs d’utiliser des appareils numériques et leur demandent de s’arrêter pour faire des pauses.
Les principales données nécessaires pour passer les frontières peuvent être facilement enregistrées sur des appareils numériques, ce qui permet d’éviter le stress et les longues attentes aux douanes tout en améliorant le bien-être des employés.
Par ailleurs, la formation en réalité virtuelle prépare les conducteurs à divers scénarios de conduite dangereux et les protège en cas de situations dangereuses sur la route. L’adoption de nouvelles technologies sur le lieu de travail peut considérablement améliorer la productivité des employés en optimisant l’efficacité opérationnelle et en créant un environnement de travail stimulant et adaptatif. Les avancées technologiques ont aussi considérablement amélioré l’expérience client en améliorant la communication et la collaboration au sein des équipes, ce qui contribue à son tour à améliorer la productivité.

Pour l’industrie minière, les technologies les plus souvent mentionnées et les plus efficaces sont celles qui éloignent les employés des situations potentiellement dangereuses ou qui les avertissent.
Les simulateurs de travaux permettent de former les employés inexpérimentés sans les exposer à des environnements dangereux.
La robotique et l’automatisation, telles que les camions autonomes ou les foreuses robotisées, permettent aux employés d’éviter les situations et les environnements qui représentent un danger. Les drones peuvent prendre des clichés à l’intérieur des mines dans les zones présentant un risque d’effondrement et remplacer les activités de levé, d’inspection ou de cartographie qui nécessitent beaucoup de main-d’œuvre.
Les capteurs et les moniteurs contribuent également à renforcer la sécurité de l’industrie minière. En surveillant les mouvements de terrain, les employés reçoivent des alertes concernant une activité sismique potentiellement dangereuse. Le radar permet de localiser les employés qui travaillent sous terre et facilite la planification des forages et des démolitions contrôlées. La surveillance des habitudes d’utilisation des équipements lourds grâce à l’identification par radiofréquence facilite la planification du remplacement des pièces, des vidanges ou des entretiens.
Quant aux appareils connectés, ils présentent de nombreux avantage pour les employés. Ils peuvent détecter les risques environnementaux, notamment la mauvaise qualité de l’air, et émettre un signal d’alerte anticipée en cas de situations potentiellement néfastes ou dangereuses. Ils peuvent également aider à localiser les employés dans les mines en cas d’urgence et à surveiller leur niveau de fatigue. Les logiciels de gestion de projets permettent d’organiser les tâches et de coordonner le travail des équipes, garantissant ainsi que tous les protocoles de sécurité sont suivis de manière efficace.
L’identification par radiofréquence (RFID) utilise des ondes radio pour transmettre des informations sur des objets ou pour localiser des personnes. Il est possible de l’utiliser pour suivre les ouvriers isolés dans une mine ou surveiller l’utilisation des équipements lourds en vue d’éventuelles réparations.
L’intégration de technologies avancées telles que la technologie RFID sur le lieu de travail peut considérablement augmenter la productivité en rationalisant les opérations et en améliorant l’efficacité.

Comme dans les autres secteurs, les drones et la robotique contribuent à prévenir les accidents lors de l’extraction de pétrole et de gaz. Par exemple, il est possible d’utiliser ces technologies lors de l’inspection des citernes de pétrole ou d’autres travaux d’entretien dangereux afin d’obtenir une meilleure vue d’ensemble du site.
Les objets connectés (IoT) peuvent être utilisés pour recueillir les données des machines et surveiller les performances. Des moniteurs peuvent être placés sur site pour surveiller les niveaux de gaz dangereux présents dans l’air. La surveillance environnementale est essentielle dans les espaces confinés. De plus, les systèmes GPS et autres appareils connectés utilisés dans l’industrie pétrolière et gazière contribuent à suivre la localisation et le bien-être des employés sur site, même à terre.
Une attention particulière est également portée aux collisions entre véhicules. Ces accidents représentent une part importante des accidents dans ce secteur en raison des longues distances parcourues. Des technologies telles que les radars, les caméras à 360 degrés, les logiciels de blocage de l’utilisation des appareils numériques ou les appareils connectés de suivi du niveau de fatigue contribuent à améliorer la sécurité lors des déplacements entre les différents sites. Le travail stratégique rendu possible par ces technologies permet aux employés de se concentrer sur des activités à plus forte valeur ajoutée, ce qui améliore leur engagement et leur productivité.
Les industries lourdes étudiées dans ce rapport imposent des contraintes spécifiques aux personnes et aux équipements utilisés dans ce secteur. Les professionnels de l’environnement, de la santé et de la sécurité interrogés dans le cadre de l’enquête du NSC se sont montrés particulièrement préoccupés par l’adaptabilité des différentes technologies aux exigences spécifiques de leur secteur. Ainsi, les équipements utilisés dans ces environnements de travail doivent être conçus pour résister à des contraintes particulières.
De plus, la protection des données sensibles dans ces environnements dangereux est primordiale. Les entreprises doivent implémenter des mesures de sécurité et des solutions technologiques durcies pour gérer et stocker en toute sécurité les informations sensibles tout en respectant les réglementations en matière de conformité. Il est essentiel de prendre en compte la confidentialité des données lors de l’adoption de nouvelles technologies dans ces environnements afin de garantir la sécurité et l’intégrité des informations organisationnelles. Pour garder une longueur d’avance, les entreprises doivent adopter et implémenter stratégiquement les nouvelles technologies afin de conserver leur avantage concurrentiel et de répondre efficacement aux demandes de leurs clients.
Pour commencer, les appareils doivent être durcis et capables de résister aux chocs et aux chutes. Bien entendu, lorsqu’une personne tombe accidentellement de haut, ce qui arrive à l’appareil qu’elle transporte n’a aucune importance. Les employés qui savent que leur appareil peut résister à une chute sont moins susceptibles de vouloir le rattraper. Cependant, l’instinct qui les pousse à essayer de rattraper un appareil coûteux en train de tomber risque de les faire tomber à leur tour.
Les appareils doivent également fonctionner correctement dans diverses conditions. Une mine ou un chantier de construction peut être sale et bruyant. Les produits utilisés dans ces environnements doivent donc résister à la poussière, au sable, aux vibrations et à l’accumulation d’humidité. De plus, il se peut que l’ensoleillement soit minimal sur les champs pétrolifères ou les chantiers de construction. Pour que les employés puissent suivre les instructions visuelles, l’écran doit être suffisamment lumineux pour être visible en plein soleil. Une technologie durcie et durable sur le lieu de travail est essentielle pour garantir l’efficacité et la sécurité dans des environnements aussi difficiles.
Tous les lieux de travail doivent se conformer aux lois et réglementations du pays dans lequel ils opèrent. L’Union européenne dispose également d’une liste de directives relatives à la sécurité et à la santé au travail, que ses États membres doivent prendre en considération. L’intégration de systèmes tiers est essentielle pour atteindre et maintenir le respect de ces exigences réglementaires.
Les lieux de travail dans les industries choisies pour cette étude peuvent également être classés comme des environnements de travail dangereux. Travailler dans les mines, sur les plateformes pétrolières ou transporter des substances dangereuses telles que l’essence présente un risque accru pour la santé et la sécurité des employés. Il est donc essentiel que les équipements utilisés dans ces environnements ne viennent pas aggraver ce risque.
Par exemple, tous les produits et équipements utilisés dans des environnements dangereux présentant des atmosphères potentiellement explosives doivent être certifiés en Amérique et en Europe. Des certifications telles que UL et C-UL en Amérique du Nord et ATEX en Europe garantissent que les produits peuvent être utilisés dans des lieux de travail présentant un risque d’incendie ou d’explosion.
La certification ATEX est la directive européenne relative aux procédures de sécurité requises dans les environnements dangereux où il existe un risque d’explosion. Elle définit des exigences particulières pour tous les équipements utilisés dans ces environnements. Les entreprises doivent s’adapter à la transformation numérique pour répondre à ces exigences réglementaires, en veillant à intégrer les avancées technologiques sans compromettre les normes de sécurité.
Les certifications UL/C-UL sont des certifications mondialement reconnues pour les produits utilisés dans des environnements dangereux. Elles sont délivrées par la société nord-américaine UL.
L’intégration de technologies certifiées améliore l’efficacité au travail en rationalisant les processus, en optimisant l’allocation des ressources et en améliorant la collaboration entre les équipes, ce qui se traduit en fin de compte par une augmentation de la productivité et un meilleur environnement de travail global.
Les équipements de sécurité ne doivent pas représenter un obstacle pour le travail quotidien. Ils doivent être légers et faciles à transporter dans un ascenseur de mine exigu ou à monter sur une échelle de chantier. Les employés doivent également les utiliser ou les porter en plus de leur matériel de sécurité habituel. Les équipements tels que les écrans tactiles doivent pouvoir être utilisés avec des gants.
Dans les environnements dangereux, les équipes doivent pouvoir communiquer entre elles, sous terre et en surface (mines) ou sur terre (plateformes pétrolières). Les appareils utilisés doivent avoir une grande autonomie et un signal Wi-Fi/4G/LTE puissant. Dans les environnements où il est impossible d’avoir un signal, d’autres moyens de transport des données et des informations, tels que le Bluetooth, doivent être la norme.
Que ce soit au fond d’une mine, sur un chantier de construction en hauteur ou avec un pneu crevé au milieu de nulle part, les employés doivent être joignables et ne pas avoir à lutter pour faire fonctionner leurs appareils. Le GPS permet de suivre les employés, en particulier s’ils doivent travailler seuls, ce qui renforce davantage leur sécurité.
De plus, il est essentiel de prendre en compte les risques liés à la cybersécurité lors de l’utilisation de telles technologies dans ces environnements dangereux afin de garantir la sécurité et la sûreté des données et du personnel. La complexité et le nombre croissants des cybermenaces associées aux avancées technologiques nécessitent la mise en place de mesures de cybersécurité rigoureuses et la formation du personnel. En réduisant au minimum les processus fastidieux, les organisations peuvent améliorer leur productivité et permettre à leurs employés de se concentrer sur des activités commerciales plus stratégiques.
Il est impossible d’empêcher tous les accidents du travail. Cependant, il existe plusieurs technologies pour toutes les tailles d’entreprises afin d’améliorer la sécurité sur le lieu de travail. Les outils numériques améliorent la productivité et l’efficacité en automatisant des processus autrefois manuels, ce qui permet aux organisations de se concentrer davantage sur les mesures de sécurité. De plus, les employés peuvent opter pour des conditions de travail flexibles, y compris le bureau traditionnel, afin de mieux s’adapter à leur mode de vie et à leurs fonctions étant donné l’essor des modèles de travail hybrides.
Bon nombre des technologies les plus efficaces pour empêcher les accidents du travail visent à soustraire complètement l’employé de la tâche dangereuse. Le remplacement des employés humains par l’automatisation est souvent perçu de manière plutôt négative. Toutefois, il convient de s’en réjouir dans les cas où cela améliore la sécurité sur le lieu de travail.
Mais les technologies ont leurs limites. De nombreuses blessures résultent d’erreurs humaines, telles que la négligence des procédures de sécurité ou la fatigue. Les moniteurs, les appareils connectés et les applications de rappel peuvent aider les employés à ne pas oublier d’utiliser leur équipement de protection. Ces appareils permettent aux responsables de surveiller le niveau de vigilance des employés. Cependant, il incombe aux responsables d’organiser les horaires et les procédures de travail de manière à garantir la sécurité et la vigilance maximales des employés.
De même, il incombe aux responsables de s’assurer que les employés possèdent les compétences nécessaires, car une formation insuffisante et inadaptée représente un risque important. Il est toujours possible qu’un événement imprévu se produise, mais la technologie permet de s’y préparer. Grâce aux formations virtuelles et par l’IA, les employés peuvent s’entraîner en toute sécurité à faire face à des situations dangereuses et être prêts si quelque chose tourne mal.
Enfin, les nouvelles technologies doivent s’adapter aux besoins et aux exigences spécifiques des différents secteurs. Les appareils doivent être conformes aux règles et réglementations définies par les autres pays, États et organisations mondiales. Ces appareils ne peuvent pas devenir des facteurs de risque, par exemple dans des environnements explosifs. Les fabricants de ces technologies doivent être conscients de tous ces risques et de la nature de ces environnements afin d’améliorer la sécurité sur le lieu de travail. L’intégration des technologies sur le lieu de travail est essentielle afin de rester compétitif et efficace dans un paysage numérique en constante évolution.
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